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Assurance dégradations locatives : tout ce qu’il faut savoir

Dans le domaine de l’immobilier, il est nécessaire pour un professionnel en toute opération d’assurer ses arrières dans les contrats d’assurance. Il est alors courant lors de l’élaboration d’ajouter une option de garantie de dégradations locatives. Cependant qu’est-ce que l’on entend par assurance de dégradations locatives et quels sont les tenants et aboutissants ?

Qu’est-ce qu’une assurance de dégradation locative ?

L’assurance de dégradation locative est une assurance donnée en option à l’assurance loyers impayés. Le principe s’applique aux propriétaires d’habitations. Il consiste à les garantir contre les locataires qui laissent la construction dans un état déplorable au moment de leur départ. L’avantage est de faire gagner du temps au propriétaire sur la remise en état de la maison afin qu’elle puisse être relouée le plus vite possible.

Les travaux de remise en état ne peuvent démarrer qu’après autorisation de l’assurance. Dans un premier cas, elle donne son autorisation. Les travaux ne peuvent ainsi démarrer qu’au moins deux mois après l’état des lieux de sortie. Dans un deuxième cas, l’assurance peut tergiverser et décider de faire intervenir un expert. Il va sans dire alors que le délai s’allonge et entre dans le domaine de l’incertain.

Englobe-t-elle tous les types de dégâts ?

Vous voyez déjà qu’une telle assurance n’est pas vraiment pratique si vous voulez remettre votre bien en état de marche parfaite dans un délai bref. De plus, cette garantie ne couvre que les dégradations et les destructions. Le manque d’entretien et les frais de nettoyage ne sont donc pas pris en compte dans la formule. Certains contrats notifient une indemnisation pour tout le temps où le bien sera immobilisé. Veillez à comprendre que cela fait référence à la durée des travaux de remise en forme quand ceux-ci seront autorisés à commencer. Aucune référence n’est faite quant à la durée d’instruction du dossier en question.

Pour indemniser, l’assurance applique une vétusté de 6 % par an dont le plafond est de 50 %. De plus, l’indemnisation sera limitée à 50 % du coût total des réparations si les travaux datent de neuf ans. C’est aussi le cas s’il y a absence de justificatif des travaux d’origine. De même, les dépôts de garanties sont déduits de l’indemnisation et lesdites garanties ne peuvent excéder 10 000 €. Toutefois, elles ne peuvent descendre en dessous de 7000 €. En fonction de l’assureur, il arrive que les contrats soient pourvus de franchises.

Quel choix opérer ?

Il faut d’abord comprendre que cette garantie ne permet pas de mettre rapidement son bien en location. Le délai d’au moins deux mois avant le commencement des travaux et la prise en charge restreinte ne facilitent pas en effet une remise en état rapide. Certaines assurances imposent cette garantie et d’autres non. Dans la mesure où vous avez le choix, il serait préférable d’éviter cette clause. En pratique, on ne tombe pas sur un cas où le locataire déjà endetté saccage en plus la maison. Il se contente plutôt de la laisser dans un état de saleté et de désordre ; ce que l’assurance ne couvre pas.

En somme, voilà ce qu’il faut savoir sur que l’on peut entendre par assurance dégradations locatives. Fort de tout ça, vous ferez vos choix en fonctions de vos objectifs et de votre temps. Pour vos intérêts, réfléchissez-y bien.

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Romain

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