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Gestion locative : les incidents imprévus et leurs conséquences financières

Comme toute autre gestion, la gestion locative n’est pas chose facile. Entre la recherche du locataire et les nombreuses tâches, les coûts imprévisibles peuvent incomber le quotidien du gestionnaire. Quels sont en réalité les incidents imprévus et leurs conséquences financières en gestion locative ?

Rapport des spécialistes de gestion locative sur les incidents imprévus

Certains spécialistes de gestion locative ont répertorié tous les incidents et problèmes auxquels les propriétaires qui louent les logements sont souvent confrontés. Ils se sont basés sur 100 logements construits et ont dénombré 25 habitations traitées par les propriétaires chaque année. De ces 25, 10 sont des imprévus et sont répartis comme suit : 7 relèvent de l’administratif et 3 de la gestion d’incidents techniques. Les 15 autres sont des tâches administratives prévisibles.

En effet, les imprévus relatifs aux travaux de plomberie/chauffage représentent 41 % du budget moyen annuel. Comparativement aux autres incidents, ces travaux occasionnent des dépenses non négligeables pour les propriétaires. Quant aux imprévus liés aux dégâts des eaux, ils représentent 14 %, ceux d’électricité font 11,3 % et les huissiers 7,5 %.

Les tâches à traiter dans la gestion locative des imprévus

Il est constaté que les travaux de plomberies et de chauffage sont les plus fréquents, et ce, chaque année. Les travaux électroménagers et ameublements occupent la seconde position puisqu’ils interviennent chaque deux ans ainsi que les dégâts des eaux. Les imprévus liés aux travaux d’électricité, d’huisserie et de serrurerie sont à prévoir tous les 3 ans.

L’humidité, l’aération ou la VMC sont des incidents qui se font rares. Par ailleurs, vous devez noter que ces incidents imprévus dépendent de l’ancienneté du bien. Ils dépendent aussi de l’entretien fait par les résidents et la copropriété.

Conséquences financières pour chaque incident imprévu dans la gestion locative

Les conséquences financières dépendent du type d’incident imprévu dans la gestion locative.

Électroménager 

Un appartement meublé ou équipé vous coûterait 100 euros au minimum pour les petites réparations ou changements de pièce. Pour le remplacement d’un gros équipement tel que le chauffage électrique premium, vous devez prévoir un minimum de 1000 euros.

Plomberie/chauffage

Dans le cadre de la plomberie/chauffage, la réfection de tous les joints d’une baignoire peut coûter 100 euros environ alors que le remplacement d’un chauffe-eau et le dépôt en charge peuvent revenir à 1100 euros au maximum pour le propriétaire.

Serrurerie

Le coût lié aux travaux de serrurerie peut varier en fonction de l’incident. Si vous prenez le changement d’une double clé, il coûterait plus de 50 euros. En ce qui concerne l’ouverture d’un port et d’un remplacement de serrure 3 points, vous pouvez envisager 650 euros.

Ménage

Pour les travaux de ménage, prévoyez entre 70 et 200 euros.

Électricité

Le remplacement d’un interrupteur ou d’une prise peut valoir 100 euros. Quant à la remise aux normes d’un logement, vous pouvez dépenser 1000 euros.

Aération

Le coût des travaux d’aération peut s’étendre de 75 euros à 1200 euros. Cette dépense peut parfois prendre en compte la création d’une grille d’aération sur une fenêtre existante, le traitement des murs contre moisissure et la peinture de la pièce associée.

Volets

Une simple réparation de volet roulant peut coûter 190 euros au propriétaire. En ajoutant la dépose, les fournitures et le remplacement total d’un volet roulant sur grande fenêtre, vous devez prévoir un budget de 900 euros au maximum.

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Romain

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